non, j'en avais super marre de ce texte où je pataugeais tel le bataillon dans le marais vendéen et aussi de ce thème pas funky sur lequel on déblatère en cours depuis des mois. et il a trouvé chouette mon choix!! yeah! j'avais fait un truc du style
célébration=célébrer une messe
en quoi les louanges d'écrivains et de peintres ds À rebours permettent-elles, je sais plus quoi, à l'auteur de faire de son livre un manifeste de l'esthétique décadente, enfin un truc du genre en gros
1. une partie sur comment on peut prendre "célébrations" au pied de la lettre au sens où quand Des Esseintes contemple une oeuvre, c'est une messe satanique, un rituel mystique où il entre en fusion ac ce qu'il regarde (Salomé...) et sort de ces séances épuisé, comme hors d'une transe (largement inspiré de ta colle sur la descente aux enfers)
2. le choix des oeuvres d'art louées: le manifeste d'une certaine esthétique
en gros, DE aime tout ce qui relève d'une esthétique de la cruauté et du cauchemar (CF odilon redon, Goya, le peintre qui représente des scènes de torture)
j'avais parlé de son gout pour Moreau (penchant pour le sensuel, le raffiné, le précieux+ ce qui est marqué par le péché )
et puis des poètes, Baudelaire et Mallarmé (j'ai zappé Verlaine) donc ce que ce choix révèle sur la poésie selon Huysmans.
3. en fait, c'est une auto-célébration ds le sens où
- DE exalte sa propre sensibilité, le caractère exceptionnel de ses gouts et son extraordinaire culture, se met au dessus des autres et de son siècle bourgeois
-Huysmans à travers l'éloge d'oeuvres, montre son propre génie: les passages à propos de littérature où d'art sont de véritables poèmes en proses (langage très précieux, truffé de néologismes, rajoute le prof)
-en fait en détaillant le contenu de la bibli parfaite, Huysmans se met dedans, sur pied d'égalité ac ceux qu'il admire. c pour ça que à rebours: livre de chevet de tous les dandys du 19ème.
conclusion: bafouillage sans trop de sens. le prof a dit "un choix exigeant". après, il a RIGOLÉ a une semi-blague fayote que j'ai faite! ouf, guedin.